
Nous avions entendu parler d’un lieu, un peu différent, en Espagne, un incontournable pour certains, les mines du Rio Tinto.
Elles portent le nom d’une rivière tellement ferrugineuse, qu’elle sort rouge de la terre ou de dessous la montagne aux forêts brûlées.
Ce lieu est magique, fou, d’un beauté bluffante, résultant d’une cicatrice démesurée faite l’homme à la Terre, est exploité depuis plus de 3000ans. Cette région, la ceinture du pyrite, s’étant de l’atlantique portugais jusqu’à l’autre bout de l’Espagne coté méditerranée. L’homme s’est donc lâché sur ces ressources et a saigné la terre en exploitant des dizaines de carrières. Or, cuivre, fer, argent pyrite…. sur des dizaines et des dizaines de kilomètres.
Nous ne savons pas dire de la tristesse de la situation ou de l’éblouissement de ces paysages hors normes ce qui prend le dessus.
Certaines mines sont encore en activité… On nous a d’ailleurs demandé de ne pas rester sur le point de vue, par sécurité. Avec notre chance, on est tombé pile poil sur l’heure de dynamitage! D’autres sont à l’abandon, mais peuvent se visiter librement. La plus impressionnante, est désormais interdite au public, à cause d’un fort risque d’effondrement. Un musée existe, que nous n’avons pas fait nous avons suivi quelques uns de leur conseils pour voir un peu certains endroits variées et important du site.

Tout d’abord nous sommes allés à la source du Rio Tinto, où l’eau rouge coule et se retrouve dilué par d’autre ruisseau d’eau douce jaunâtre. On y a d’ailleurs dépanné avec nos pinces de batterie, un quad en rade!
Puis nous sommes allés à Pena de Hierro, où il y a un centre de visiteurs, des rando, une possibilité de visiter des galeries de mines, et voir des installations abandonnées. Un point de vue avec une rosace donne un joli panorama sur ce site. Des lacs , des carrières multicolores démesurées et des vergers replantés sur les collines extrêmement bien rangées. On se demande d’ailleurs, comment ces vergers subsistent sur ces collines dans des sites pollués aux métaux lourds.
Ensuite, nous avons été voir, un site qui semble sortir d’un roman de fiction, dont l’accès n’est pas facile en voiture comme pour les piétons. Une grande route passe sur l’eau separant deux lacs semblant être à l’opposé l’un de l’autre: l’étrange lac de Gossan
D’un côté ses arbres pétrifiés, baignant dans un coucher de soleil fabuleux.
De l’autre, des squelettes d’arbres immergés tout tordus immergés entourés d’îles de terre jaune craquelée, attention ce pendant à ses boues qui vous attrapent les pieds sans certitude de vous les rendre.
Plus d’infos sur wikipedia ou site touristique espagnol ici
Pingback: Le désert des Tabernas, western spaghetti tapas! - parce que j'adore faire des van